Samedi 12 novembre le boulevard Voltaire comme tout le quartier de Paris est bloqué. Le concert de Sting pour la réouverture du Bataclan est très attendu.

À 19h13, les portes s’ouvrent. La salle a été remise à neuf. Toutes les pensées vont à la tragedie du 13 novembre.
Accompagné de Dominic Miller à la guitare, Vinnie Colauita à la batterie et du trompettiste Ibrahim Maalouf, il enchante et émue les spectateurs. Ses invités personnels sont au balcon. Il y a aussi la ministre de la culture Audrey Azoulay ; elle est près de la fosse. La mairie de Paris occupe bien quatre rangs. Autour d’Anne Hidalgo, Jean-Louis Bianco, Henri Weber, le député Patrick Bloche, président de la culture à l’Assemblée Nationale, Bruno Juillard directeur de la culture à la mairie de Paris, le député Patrick Bloche, président de la culture à l’Assemblée Nationale.
A 21h06, Sting prononce ces mots : «Observons une minute de silence. Nous ne les oublierons jamais.» Il ferme les yeux. Tout le monde se tait, bien 1500 personnes.

« Ce soir nous avons deux tâches à concilier. D’abord se souvenir, honorer, ceux qui ont perdu la vie dans l’attaque il y a un an. Ensuite célébrer la vie et la musique que représente cette salle de spectacle historique »
Le concert commence par « Fragile ». Magnifique chanson, douce et triste en meme temps. Un solo de guitare très réussi.
L’ex-leader du groupe Police, n’échappe aux critiques de l’extrême droite à cause de sa chanson intitulée « Inshallah », en duo avec le trompettiste Ibrahim Maalouf.
Au fait, elle n’a pas plu à tout le monde. Selon le chanteur, elle est un appel à la tolérance: « Pour moi c’est un mot synonyme de solidarité, donc je m’imagine sur un bateau avec ma famille ».
« S’il y a une solution elle viendra d’un effort d’empathie et pas en empilant des briques pour faire des murs » a expliqué le chanteur.